dimanche 22 juillet 2012

Le 28 au parcours de chasse

De retour sur ce blog pour une utilisation différente du tir de chasse : le ball trap et en particulier le parcours de chasse.

Ca faisait maintenant longtemps que ça me démangeait, je voulais essayer le calibre 28 au parcours de chasse. Hier, le temps y était et me voilà parti avec le petit liégeois et les cartouches Fiocchi que je traîne depuis 15 ans dans mon sac.

C'était le première fois que j'allais au parcours de chasse de Beauvoir, tenu par l'excellent armurier "la sauvagine" à Amiens. L'accueil est plutôt sympa et je profite d'une famille venue effectuer une séance d'entrainement pour m'essayer avec le 28.

Et bien, autant le dire de suite, le résultat n'a pas été fameux avec un 9/25 qui va faire rigoler... Néanmoins, je suis assez content de la prestation car les plateaux étaient difficiles.

Une conclusion s'impose aussi, la crosse n'est pas assez longue pour moi et gagnerait à être allongée d'au moins 20 mm. Les munitions n'étaient pas non plus de première fraicheur et le plomb pas non plus très adapté, 9 au premier coup et 8 au deuxième, ce qui n'est pas adapté à des plateaux tirés à une bonne trentaine de mètres à chaque fois au minimum.

Une petite consolation, avec un 12, j'ai fait 2/2 sur les derniers plateaux, en prenant les plus durs et avec une arme que je ne connaissais même pas donc je n'ai pas perdu la main. En fait, ça me démange de reprendre le 12 et d'aller faire un autre parcours, histoire de me prouver que je ne suis pas trop un manche ! Mais c'est une autre histoire.

En conclusion, il faut acheter des cartouches correctes en 28, mettre en conformité ce petit Liégeois et refaire une sortie pour améliorer ce score.

A plus.

dimanche 12 septembre 2010

Une sarcelle

Fin du boulot vers 18:00. Je file à la maison prendre quelques affaires et me presse pour arriver vite à l'étang. Je suis le premier et ce n'est pas étonnant car mes collègues arrivent habituellement vers 19:30.

Je fais donc le tour de l'étang tranquillement et constate que la fréquentation est beaucoup moins importante que les fois précédentes : moins de plumes, moins de traces de pattes palmées... en bref, ça ne sent pas très bon mais on ne sait jamais.

Enfin les voilà, je m'étais mis à l'abri de l'averse sous un gros chêne quand je les vois qui arrivent. Je vais vers eux et les aide à débarquer le matériel. Vite fait, le paquet de formes est en place dans la trouée laissée au milieu des herbiers et les 5 colverts s'ébrouent tout en se délectant des jeunes pousses...

Tout est calme. Juste observé un chevalier de loin (aboyeur ou combattant...). Un couple de colvert s'est gentiment posé sur une autre petite mare et un petit vol d'une dizaine nous a survolé à une hauteur dissuasive. Soudain deux colverts piquent sur la mare, ils sont désormais à bonne hauteur pour être tirés, ils virent au vent et reviennent sur nous. Au premier coup de fusil, le premier crochète vers l'eau et je pense qu'il est touché. Je me précipite vers le deuxième qui lui aussi est touché et culbute. Le premier était un malin car il avait fait semblant de prendre le coup et s'est relevé juste après. Nous avons tous les trois été bernés !

Nous reparlons de ce canard rusé quand sans crier gare, une sarcelle d'été se pose à 10 m de l’affût, juste à côté des formes et presqu'à terre... incroyable. On en reste bouche bée et l'oiseau se défile après être resté une dizaine de secondes posé. pan re-pan rere- pan et repan... la sarcelle ne nous aura pas laissé le loisir de lisser ses plumes.

Nous voilà bien. Une sarcelle loupée et un colvert malin comme un singe qui nous a enfumé en beauté... la soirée promet !

Revoici deux colverts qui viennent à la pose, je les appelle et ils cassent les ailes à 5 mètres de l'eau mais on les perd de vue dans les arbres... soudain, des bruits d'ailes, deux autres piquent sur l'étang, font un tour et un se pose à limite de portée derrière les formes. Il fait presque noir et on le voit à peine dans les herbes. Je le tire du coup gauche et il reste. Un beau mâle. Au posé, la gerbe serrée du 28 fait des miracles.

Il fait maintenant presque noir mais le collègue a des yeux de chat. Un colvert se pose trop loin mais fait un petit vol et vient dire bonjour aux formes... malheureusement pour lui mais sans souci pour le collègue qui l'expédie.

Il fait maintenant trop noir et nous décidons de remballer avec un tableau fort honorable... ah, si la sarcelle avait été au tableau !

mercredi 8 septembre 2010

Quelques photos

Comme promis, voici donc quelques photos de ma deuxième sortie avec ce charmant petit juxtaposé en calibre 28.

La première sortie avait été pluvieuse et ne m'avait pas permis de sortir l'appareil de sa boite. En revanche, la deuxième s'est faite sous un beau soleil et m'a permis de faire ces quelques clichés.

On y voit l'affut :


L'attelage avec les formes et les appelants :


La première pièce de la soirée :



Enfin une belle nature morte avec le Liégeois en question :


Une bien belle passée avec un nombre impressionnant de canards au crépuscule qui nous arrivaient dans tous les sens. Un moment magique que seul le gibier d'eau peut proposer.

A plus tard pour vous conter un nouveau moment de chasse avec ce calibre magiiiiique, j'y vais ce soir !!!



samedi 28 août 2010

Après une longue absence, me voici de retour sur le blog du petit calibre.

Cette année va être riche en émotions car mon rêve s'est réalisé et j'ai pu m'offrir un vrai fusil en calibre 28... Je m'explique, j'avais depuis déjà fort longtemps un Rizzini Artemis, fort belle arme mais fabriquée sur la base d'une bascule de 20.

Désormais je possède un juxtaposé artisanal Belge en calibre 28-70 et à canons de 76 cm. Il s'agit d'une très belle arme, avec une ligne très élégante, qui me va à merveille et surtout avec une réelle bascule de 28 ! Le pied...

Je compte bien vous mettre en ligne prochainement quelques photos pour vous montrer ce petit bijou.

A bientôt

samedi 24 octobre 2009

Le pigeon avec les formes : deuxième sortie

Je rentre du boulot un peu plus tôt que d'habitude et me voilà parti pour aller taquiner les pigeons. Cette fois ci, j'ai pris des formes et mis en place un petit hutteau avec de la toile de paillage et des bambous. Je m'installe, il fais très beau, c'est un plaisir.

Je pose mes formes dans le champ et constate qu'elles sont vraiment bien dessinées et ressemblent à s'y méprendre à une petite troupe d'oiseaux posés au sol.



 Je m'installe et me mets à attendre... Une Mary en 7 1/2 dans le canon de bas et une Winchester en 6 dans celui du haut.

Un oiseau vient se poser devant moi à une trentaine de mètre dans un arbre ! Le temps de lever le fusil il décolle et va se cacher à toute vitesse derrière un autre arbre. Mon coup n'est pas assez rapide et le pigeon en aura eu pour une grosse frayeur.

Trois pigeons reviennent du bois en face pour me passer juste au dessus. Je tente un coup sur le mieux placé et je fais voler quelques plumes au premier coup, le deuxième étant jeté in extremis avant que l'oiseau ne soit caché par les arbres. Loupé... ce n'est pas mon jour.

Je suis encore en train de repenser à ce beau pigeon qu'un autre me vient de derrière à hauteur d'arbre, dérangé par un homme travaillant derrière moi. Il pique vers le sol pour prendre de la vitesse et mon coup lui passe derrière. Trop rapide pour moi, celui-là ! Il sont malins les pigeons dans ce coin...

Malgré ces quelques occasions, les formes n'ont pas été très attirantes et c'est ce qui me chagrinne le plus finalement... même pas un petit coup d'aile dessus. La prochaine fois, il faudra que je viennent plutôt le matin car le soir, les oiseaux cherchent à rentre au bercail plutôt qu'un coin pour manger tranquille...

Le soleil se couche et je récupère mes formes... La prochaine passée sera meilleure, espoir.

samedi 10 octobre 2009

Première sortie




Vendredi 9 octobre, huit heure à peine ce matin, il fait juste clair et je me dirige vers le poste pour ma première sortie de l'année. Je me suis décidé la veille après un retour du travail assez tard : je vais me faire une demi-heure de passée avant d'aller au travail. Il y a beaucoup de pigeons qui n'ont pas encore trop été tirés. Nous verrons bien...

Sur le chemin trois corbeaux tout hurlant me rasent la casquette mais je ne suis pas encore posté. Deux pigeons s'envolent des arbres devant moi dans la légère brume. Trop loin... Je m'installe et commence à attendre. Je n'ai pas pris les formes car il me faudrait un peu plus de temps pour ça. Il faut aussi que j'apprenne le poste et que je sache d'où viennent les oiseaux.

Quelques pigeons commencent à voler mais il est encore tôt. Des battements d'ailes me font sursauter, deux pigeons m'arrivent de la gauche mais je suis surpris et ils sont déjà loin quand je lève le fusil.

Soudain, un pigeon venant de derrière passe à quelques mètres à gauche de ma cache. Cette fois, j'avais entendu le froufroutement caractéristique des ailes et je ne suis pas trop en retard. Mon coup de Vouzelaud en 9 le fauche à 25 pas. Il tombe dans l'éteule. Je suis très content de ce premier beau coup. Le plomb de 9 est décidément très efficace à cette distance. Il a 5 impacts.

Ce coup de fusil a mis en émoi les alentours et une petite bande vient me passer à une belle petite hauteur. Je tente sur un pigeon au dessus de moi. Le coup de 7 1/2 claque : loupé, sûrement un peu loin.

Je change et opte pour du 7 1/2 en premier coup et un coup de 6 dans le canon du haut. Soudain 3 pigeons viennent droit sur moi. Ils sont probablement attirés par ma première victime restée dans le champ. Je me fige et ils planent vers moi avec le vent dans le dos... trop beau pour être vrai... ils me voient et virent de bord à limite de portée. Je ne tire pas. L'église sonne la demi. Ce sera ma dernière occasion.

Le temps de faire deux trois photos et je rentre, tout content de cette première sortie et de ce premier succès.




dimanche 4 octobre 2009

Mon arme

Je vais d'abord commencer par vous présenter mon arme.

Il s'agit d'un Rizzini en calibre 28 dont je mettrai quelques photos prochainement sur ce blog. Les bois sont assez jolis. Le poids est un peu élevé mais il est très bien équilibré. Il possède des faux corps qui le rende assez esthétique.

Les canons sont de 71 cm et le chokage de 1/4 - 3/4.

Je l'utilise depuis de nombreuses années avec plus ou moins de réussite. Il est assez polyvalent et permet d'ajuster jusqu'à environ 35-40 m ses gibiers préférés que sont grives, bécassines et pigeons. Il m'a permis un jour de prélever un beau mâle de colvert à l'envol, séché net à une trentaine de mètres.